5%. C’est le nombre de français qui se disent pleinement heureux et satisfaits par leur travail. Mais les 95% restants ?
Certains en ont marre de travailler pour rien (à savoir une rémunération trop basse).
D’autres ne supportent plus leur patron, leurs collègues, leur environnement de travail…
D’autres enfin ne trouvent plus de sens dans leur mission professionnelle.
De ce fait, de plus en plus de français ont envie de quitter leur travail. Et vite si possible !
Comment alors quitter son travail rapidement, mais aussi intelligemment ?
Quitter son travail rapidement implique de se renseigner sur les procédures exactes à suivre pour toucher les allocations chômage.
Dans cet article, tu vas découvrir :
- Les signes qui indiquent qu’il est temps pour toi de quitter ton travail ;
- Comment quitter ton emploi intelligemment, pour ne pas te retrouver sans rien derrière ;
- Que faire après avoir quitté ton travail ?
Comment savoir s’il faut quitter son travail ?
Quitter son emploi n’est pas un acte anodin.
En premier lieu, il convient de prendre du recul sur la situation pour déterminer s’il s’agit d’un coup de mou provisoire ou bien d’un réel besoin de prendre le large.
Pour t’aider, voici 6 signes qui indiquent qu’il est temps de « rendre ton tablier ».
1. Tu as la boule au ventre le dimanche soir
Ou plus généralement, à chaque fois que tu dois te rendre au travail.
C’est bien simple, la seule idée d’avoir à te rendre sur ton lieu de travail te rend anxieux et stressé.
Il ne faut pas prendre ce sentiment à la légère !
À plus ou moins long terme, cela peut avoir des conséquences néfastes sur ta santé psychique mais aussi physique.
2. Croiser ton patron te hérisse instantanément
Tous les matins, tu le croises dans les couloirs.
Tu le salues et lui adresses un sourire forcé.
Mais au fond, tu as juste envie de l’insulter et lui faire un geste obscène (ce que je ne t’encourage pas à faire, soyons clairs là-dessus).
Bon je parle du patron, mais cela vaut aussi pour des collègues ou tout autre collaborateur auquel tu as affaire au quotidien.
De deux choses l’une :
Soit une conversation constructive est possible pour arranger les choses (oui tout le monde n’est pas fermé d’esprit).
Soit le dialogue est définitivement rompu (eh oui, des cons bornés il y en a aussi).
Dans ce dernier cas :
Accepte le fait que tu ne pourras pas changer les gens et qu’il vaut mieux que ce soit toi qui changes d’air.
3. Toute la journée, tu attends que les heures passent
Dès 8h30, tu attends la pause-café.
Puis tu attends le déjeuner.
À 14h00, tu as hâte d’être au soir.
Le vendredi tu attends le week-end.
Toute l’année, tu attends les vacances.
Tu vois le problème ?
Peut-être est-ce devenu banal pour toi parce que c’est ton quotidien.
Mais ça n’a rien de normal !
À passer ses journées à s’ennuyer dans un emploi dans lequel on ne trouve plus d’intérêt, on finit fatalement par « s’éteindre ».
L’absence de satisfaction et l’ennui professionnel peuvent engendrer un mal-être psychique : le bore out.
Ce syndrome est déclenché par le manque de travail ou l’ennui.
4. Tu n’apprends plus rien
Tous les jours c’est la même chose. Ton travail, tu le connais sur le bout des doigts.
Chaque jour, tu répètes les mêmes tâches, les mêmes gestes.
Bien sûr, ce n’est pas une mauvaise chose pour tout le monde.
Ce type de routine convient parfaitement à certaines personnes.
Mais voilà :
Si tu es du genre à aimer la nouveauté et à relever des challenges pour t’épanouir professionnellement…
Tu vas forcément finir par être malheureux dans ce type de poste.
Si tu es dans ce cas, pose-toi la bonne question :
Cet emploi du temps routinier est-il afférant au poste que tu occupes dans cette entreprise ?
Ou bien plus généralement au métier que tu exerces ?
Dans le premier cas :
Tu peux retrouver un souffle en postulant pour une autre entreprise.
Dans le second cas :
Il est plus que recommandé de penser à une reconversion professionnelle.
5. Tu n’es pas rémunéré à ta juste valeur
Travailler plus pour gagner plus qu’ils nous disent… Peut-être que tu connais ?
Tu vas voir ton supérieur pour négocier une augmentation.
Lui te demande alors quelle plus-value tu pourras lui apporter, s’il accepte de t’octroyer 100€ de plus.
Tu mets en avant le fait que la qualité de ton travail actuel justifie amplement cette augmentation.
Mais cet argument ne semble pas recevable pour lui…
« Peut-être dans un an Dupont… »
Et après il s’étonnera que tu reviennes négocier une rupture conventionnelle 1 mois plus tard !
Si tu te reconnais dans l’une ou plusieurs des situations citées précédemment :
C’est certainement qu’il est temps pour toi de partir vers de nouveaux horizons.
Burn-out, faut-il quitter son emploi ?
Nous avons évoqué plus haut le syndrome du bore out.
Le burn-out, est à considérer tout aussi sérieusement.
Qu’est-ce que le burn-out ?
Le burn-out est aussi appelé : syndrome d’épuisement professionnel.
Il s’agit d’un mal-être général qui peut avoir diverses origines :
Masse de travail trop importante, conflits, objectifs inatteignables…
Non reconnu officiellement comme une maladie par la Haute Autorité de Santé.
Le mal-être engendré par ce syndrome est pourtant bien réel :
Stress, déprime, découragement, épuisement physique et mental…
Il est fréquent que les victimes n’avouent pas leur malaise malgré les symptômes de plus en plus présents.
Malheureusement, s’il n’est pas pris au sérieux…
Le burn-out peut mener à un véritable effondrement psychique et par ricochet à un arrêt maladie.
Revenir au travail après un burn-out ?
Là encore, chaque cas est unique.
Il arrive que des responsables hiérarchiques prennent le temps d’ouvrir un dialogue avec l’employé concerné.
Un aménagement de poste et un allègement des responsabilités sont parfois proposés.
Mais pour de nombreuses victimes, l’idée de reprendre leur travail au même poste ou dans la même entreprise est insupportable.
Dans ce cas, mieux vaut ne pas insister et chercher un autre emploi !
La perspective de quitter son travail peut faire peur, j’en conviens.
Es-tu dans ce cas ?
Je t’invite alors à continuer ta lecture pour savoir comment quitter intelligemment ton travail, sans te mettre en danger financièrement.
Comment quitter son travail sans démissionner ?
Combien de personnes rêvent de débouler dans le bureau de leur patron en criant « JE DÉMISSIONNE ! » et de plaquer leur travail du jour au lendemain sans préavis ?
Alerte : c’est certainement très séduisant dans un film américain.
Ici, on est dans la vraie vie.
Et il existe des solutions et des process bien précis à respecter !
En particulier si on veut quitter son travail sans perdre ses droits au chômage.
Démission et chômage
En principe, les droits aux allocations chômage ne sont ouverts que pour les personnes privées d’emploi involontairement.
La démission étant un départ volontaire du salarié, elle ne remplit donc pas ces conditions.
Toutefois, le salarié démissionnaire pourra demander, sous certaines conditions, le réexamen de ses droits au bout de 4 mois (121 jours).
Mais tout le monde ne peut pas se permettre de risquer de se retrouver sans aucun revenu pendant plusieurs semaines, n’est-ce pas ?
Voici donc 3 possibilités pour quitter ton travail sans donner ta démission.
IMPORTANT : depuis 2019, un employé de plus de 5 ans d’ancienneté qui démissionne pour un projet sérieux de reconversion professionnel (création d’entreprise, nouvelle formation professionnelle…) peut avoir le droit à l’allocation chômage. Renseignez-vous auprès des services compétents !
La rupture conventionnelle
Avant 2008, il n’existait que 2 manières de rompre un CDI : la démission ou le licenciement.
Autant dire qu’il était bien plus difficile qu’aujourd’hui de « divorcer » de son employeur !
En effet, dans le premier cas, le salarié démissionnaire se retrouvait sans aucun droit au chômage.
Pour ouvrir des droits au chômage :
Il fallait alors négocier un licenciement avec son patron (je passerai sur la légalité de cette dernière option…).
La rupture conventionnelle a été lancée en août 2008 par le gouvernement de François Fillon.
Elle a rendu possible les ruptures de CDI d’un commun accord entre employeurs et salariés.
La rupture conventionnelle peut être demandée par l’une ou l’autre des parties.
Elle ouvre des droits aux allocations chômage et à une indemnité spécifique de fin de contrat.
Comment demander une rupture conventionnelle à son employeur ?
Attention : il existe une procédure bien spécifique ainsi que des délais à respecter !
Si tu souhaites demander une rupture conventionnelle à ton employeur, voici les étapes à effectuer.
1. Réaliser un entretien, au minimum
Cet entretien va permettre de définir et négocier les conditions de la rupture (date, réalisation ou pas d’un préavis, montant de l’indemnité).
Il est possible pour le salarié de se faire assister soit par un autre salarié de l’entreprise.
Soit par un conseiller extérieur.
Ce dernier sera à choisir sur une liste établie par la DIRECCTE.
L’employeur peut également se faire assister par une tierce personne.
À retenir : ton employeur n’est aucunement obligé d’accepter ta demande de rupture conventionnelle.
Il est donc fortement recommandé de bien préparer tes arguments !
Le but étant qu’il ne considère pas cette rupture comme une faveur qu’il t’accorde.
Présente-la plutôt comme un moyen de conclure de manière amiable une relation de travail qui ne fonctionne plus.
2. Signer la convention de rupture
Une fois d’accord sur les modalités de la rupture, l’employeur et le salarié signent la convention de rupture.
Un exemplaire doit être remis à ce dernier.
3. Le délai de rétractation
Les 2 parties disposent d’un délai de rétraction de 15 jours calendaires.
4. Envoi de la demande d’homologation à la DIRECCTE
C’est seulement au terme de ce délai de rétractation que la convention peut être envoyée à la DIRECCTE.
5. Homologation par la DIRECCTE
La DIRECCTE dispose d’un délai de 15 jours pour approuver la rupture.
En l’absence de réponse de sa part, la rupture est considérée comme homologuée.
La rupture anticipée de CDD
Un CDD peut être rompu avant son terme dans les conditions suivantes :
– Commun accord entre l’employeur et le salarié ;
– À la demande du salarié qui a trouvé un emploi en CDI ;
– À l’initiative de l’employeur, pour faute, cas de force majeure reconnu ;
– Inaptitude constatée par la médecine du travail.
La démission pour un motif légitime
Il existe certains cas dans lesquels une démission est considérée comme légitime et peut ouvrir des droits au chômage.
Attention, le motif légitime doit être approuvé par le Pôle Emploi ! Il convient donc de bien te renseigner avant d’entamer une telle procédure.
Voici quelques exemples de motifs légitimes :
– Déménagement ;
– Départ en formation ;
– Non-paiement du salaire ;
– Actes délictueux dont tu es victime ;
– Reconversion professionnelle.
Retrouve la liste des motifs légitimes sur le site Service Public.
Comment faire un abandon de poste ?
C’est une question que se posent souvent les salariés qui veulent quitter rapidement leur travail.
Le simple fait d’envisager cette solution traduit bien souvent une détresse du salarié qui vit son emploi comme une épreuve insurmontable.
L’abandon de poste apparaît comme la solution idéale pour faire cesser immédiatement ce mal-être intolérable.
Mais l’abandon de poste est-il vraiment une bonne idée ?
Le principe
Il y a abandon de poste lorsque le salarié ne se présente plus à son poste de travail, sans motif légitime.
Pourquoi un salarié en vient-il à faire un abandon de poste ?
Les raisons peuvent être multiples :
Rupture conventionnelle refusée par l’employeur, mésentente avec les collègues ou la hiérarchie, ou tout simplement un ras le bol…
Le salarié le considère souvent comme la solution idéale pour contraindre son employeur à un licenciement.
Pourquoi c’est une mauvaise idée ?
C’est réellement une solution à éviter !
En effet, l’employeur peut laisser traîner la situation pendant plusieurs mois au cours desquels il t’adressera une série de courriers de rappel.
D’autre part, la non-présentation d’un salarié à son poste de travail sans motif légitime permet à l’employeur de suspendre le paiement des salaires.
Tu risques alors de te retrouver sans aucun revenu durant une très longue période !
Enfin, l’employeur sera également en droit de te réclamer des dommages et intérêts.
Comment quitter son travail et toucher le chômage ?
Pour ouvrir des droits au chômage :
Il faut procéder à une inscription ou une réinscription à Pôle Emploi.
Cela se fait très simplement et rapidement via leur site Internet (ou en agence pour les personnes n’ayant pas d’accès à Internet).
- Le formulaire d’inscription ou de réinscription
Le remplissage de ce formulaire permet :
- D’enregistrer la demande d’inscription ;
- De valider la demande d’indemnisation ;
- De fournir tous les renseignements nécessaires pour un futur entretien avec un conseiller.
- Les documents à fournir :
Un certain nombre de pièces justificatives sera nécessaire pour compléter ton dossier. Il est possible de les uploader directement depuis ton espace Internet Pôle Emploi :
- Pièce d’identité ;
- Carte vitale ;
- Derniers bulletins de salaire, arrêt maladie, attestation employeur … ;
- Curriculum vitae (CV) ;
- Relevé d’identité bancaire (RIB) ;
- Le cas échéant, un justificatif de handicap afin de bénéficier d’une agence spécialisée.
- Le rendez-vous avec un conseiller
Suite à ton inscription, un RDV avec un conseiller Pôle Emploi sera fixé. Vous pourrez ainsi définir ensemble ton projet de recherche d’emploi.
- La déclaration mensuelle
Pour rester inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi et continuer à toucher tes allocations :
Il est obligatoire de déclarer ta situation chaque mois.
Tu devras indiquer si tu as travaillé, effectué une formation, été en arrêt maladie…
Et enfin, attester que tu es toujours en recherche d’emploi.
Information importante : Pense à procéder à ton inscription à Pôle Emploi dès le lendemain de ta perte d’emploi !
Et ce, même si tu n’as pas encore tous les documents en ta possession (dernier bulletin, attestation employeur…).
Pourquoi ?
Pôle Emploi ouvre tes droits à compter de la date de ton inscription et non à la date effective de ta perte d’emploi.
Que faire après avoir quitté son travail ?
Te voici à présent libéré d’une situation professionnelle qui ne te convenait plus.
Un océan de possibilités s’offre à toi !
Bien entendu, tu peux te mettre en recherche d’un autre emploi salarié dans lequel tu te sentiras plus épanoui.
Mais si une autre voie était possible ?
Une solution qui te permettrait de ne plus subir les contraintes d’une vie formatée ?
Une vie dans laquelle tu serais ton propre patron ?
Tu pourrais décider toi-même de tout : ton emploi du temps, tes horaires, ton activité, tes collaborateurs…
Cette solution existe.
Tu peux décider dès aujourd’hui de démarrer ton propre business en ligne.
Et c’est plus simple et beaucoup moins coûteux qu’on ne peut le croire !
Envie d’en savoir plus ?
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Tu sais désormais comment quitter ton travail intelligemment et toucher le chômage.
Tu sais également que tu peux te créer une liberté totale en démarrant un business en ligne.
Pour aller plus loin, je t’invite à découvrir l’article : Comment se reconvertir professionnellement ?